Une journée dans la vie de Marianne Carpentier – Récit UX d’une pandémie

Comme pour tout le monde, le nouveau rythme imposé par la pandémie affecte le quotidien de notre grande extravertie: Marianne.

Étant déjà une adepte du travail à la maison pour le temps en pyjama et claques d’apôtres, elle a toutefois réalisé rapidement dans le nouveau contexte que sa productivité passait largement par ses vêtements. Et que finalement, s’habiller comme si elle allait au bureau, c’était important pour maintenir l’équilibre à la maison. Quant à la routine matinale, elle garde ses habitudes préconfinement en commençant toujours ses journées avec son café, et puis… comme Marianne est l’extravertie (lire ici la “café-muffin”) de l’équipe, elle en garde toujours une tasse pour notre statut d’équipe quotidien pour avoir l’impression de prendre le café avec ses collègues, comme avant.

Toujours un pied entre les activités de recherche et de conception, Marianne a travaillé sur des projets variés mettant de l’avant son sens de l’analyse depuis le début du confinement. Dans les premières semaines du confinement, Marianne a collaboré à un projet de conception d’un logiciel qui utilise des algorithmes pour créer des simulations. Étant déjà bien habituée aux échanges en ligne, aux rencontres hebdomadaires, aux présentations à distance, et à la conception collaborative (grâce à Abstract), il a été facile avec ce projet de poursuivre la dynamique établie préconfinement au nouveau contexte pandémique.

Parallèlement, elle a mené une série de tests d’usabilité avec des professionnels en assurance. Comme la visée du projet touchait un public très précis, les tests à distance ont largement facilité le processus de recrutement ainsi que les entretiens, puisque le projet ne nécessitait pas une modération en personne. Entre le facteur qui sonne à la porte, les enfants qui demandent quoi manger, ou même les chats qui grattent à la porte chez les participants, elle a trouvé bien divertissant de mener les tests de la maison!

Elle s’est ensuite jointe à un projet qui touche à la santé financière afin de participer à un exercice de “mapping” d’écosystèmes. Alors que ce type d’activités se prête normalement très bien à un contexte en présentiel, en raison de sa nature qui appartient à l’analyse, il a été surprenant de réaliser que l’exercice se prêtait tout aussi bien au nouveau contexte à distance avec des outils de tableau blanc en ligne.

Plus récemment, Marianne consacre une large partie de ses journées à des analyses heuristiques, où elle passe au peigne fin et évalue une plateforme de formation en ligne destinée aux adultes. Même si elle s’ennuie beaucoup de ses collègues et de l’aspect social de la vie “normale” en agence, elle a appris à vraiment apprécier les moments calmes à la maison pour les tâches qui demandent beaucoup d’analyse et de concentration tels que les évaluations heuristiques!

Autrefois habituée à terminer ses journées avec un petit détour au gym près du bureau avec ses collègues, Marianne s’est remise à la course à travers le confinement, un sport qu’elle avait mis de côté depuis quelques années déjà. Elle profite du temps entre deux projets, le midi ou encore des fins d’après-midi ensoleillées pour se bouger les «grands cannes»! Au final, elle réalise que bouger est nécessaire pour rester énergique et concentrée tout en maintenant la forme, surtout après quelques commandes chez Au Coq Hochelaga! Bien qu’elle appréciait déjà beaucoup les moments simples avant le confinement, la situation actuelle a accentué l’importance des petits plaisirs pour Marianne: les 5-7 virtuels avec ses amis ou sa famille, la cuisine de ses boîtes Cook it, le magasinage en ligne chez Rona pour préparer le balcon (pour l’apéro évidemment), et elle apprécie encore plus ses traditionnels vendredis soirs Royal Sushi avec son amoureux.

Alors que ses journées sont bien remplies et sa tête bien utilisée, son moment préféré dans ses journées de travail reste le statut d’équipe. Non pas pour le café comme mentionné précédemment, mais bien pour prendre des captures écrans des environnements de travail de ses collègues afin de créer des jeux devinettes où elle demande à ces derniers d’associer les images aux bonnes personnes ! Ha ! Oui…on avait oublié de dire que Marianne est notre joueuse de tours nationale!